ARCHITECTURE

Ce monument est né à l’issue de la guerre 39/45, selon la volonté de Monseigneur Maurice-Louis DUBOURG archevêque de Besançon, en reconnaissance de la libération de BESANCON et des 5 500 victimes, civiles et militaires, sans distinction de confession, dont les noms sont gravés dans la crypte. Depuis son inauguration en 1949, les 60 années de vieillissement se sont faits ressentir :

- d’importantes infiltrations dans la crypte

- parvis constitué de pierres et de pierres reconstituées fortement endommagées par l’érosion sur ce site très exposé

- abords embroussaillés et non protégés

Le projet originel qui prévoyait la construction d'un couvent n'a jamais été achevé. Seule la crypte et la terrasse centrale avec la statue de le vierge ont vu le jour. Pendant 60 ans, ce projet est resté inachevé.

Avec la nécessité d'entreprendre des travaux de réparation, la question de l'achèvement du projet se posait - comment terminer un projet 60 ans après l'arrêt du chantier et qui a complètement changé de programme ?

Le choix du projet était d'associer la dimension spirituelle à la fonction publique de promenade et belvédère contemporaine, fédéré par l'attachement commun à la commémoration des morts de la 2ème guerre mondiale.

La terrasse supérieure a été rendue accessible par d'importants travaux de terrassement, de soutènements et de cheminements ayant fait disparaître les monceaux de débris de chantier attenants : le paysage "traverse" désormais le monument formant un pont-belvédère sur la ligne de crête.